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La TRAS : les perspectives d’un réseau national

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Au delà du territoire départemental, Athénor inscrit le Pôle Arts et Sciences dans un réseau national – T.R.A.S – Transversale des Réseaux Arts et Sciences – dont il est à l’origine avec la Scène Nationale L’Hexagone – Atelier Arts Science (Meylan – Rhône Alpes), le Collectif pour la culture en Essonne – Art et science IDF et le festival SIANA l’imaginaire des technologies (Evry Centre Essonne).

La TRAS s’est constituée à partir du constat d’un développement exponentiel de projets entre artistes, scientifiques et technologues dans l’activité des universités, sur les territoires, dans l’activité industrielle, dans les projets éducatifs, dans les institutions culturelles comme dans les nouvelles expressions; ce développement nécessitant une approche partenariale en réseau à l’échelle d’un territoire.

Ces projets ne sauraient s’envisager dans une logique fermée mais bien plutôt dans une approche qui contribue à alimenter l’espace public. Cette articulation entre la recherche artistique et la recherche scientifique s’empare actuellement de questions éthiques, culturelles, sociales, économiques, technologiques, éducatives, écologiques qui s’envisagent aux niveaux local, régional, national, européen et mondial.

La TRAS a à cœur de valoriser la relation entre arts et sciences, qui met en jeu des transversalités à l’échelle d’un territoire et entre des générations (lieux culturels, laboratoires de recherche, universités, monde scolaire, entreprises, monde associatif, collectivités territoriales…). Elle a comme principal objectif de promouvoir ce « champ disciplinaire » dans l’espace public en construisant la légitimité institutionnelle et politique de cette démarche.

La TRAS étend progressivement sa dynamique sur le territoire national, en rassemblant des institutions culturelles, des centres et instituts de recherche, mais également des artistes et des collectifs, qui participent au rayonnement du réseau à l’échelle nationale.

Voici un aperçu des structures qui se sont déjà engagées aux côtés de la TRAS :

  • Espace Jean Legendre, Théâtre de Compiègne
  • Le Citron Jaune – Centre national des Arts de la Rue Port-saint-louis-du-Rhône
  • Théâtre Nouvelle Génération, Centre dramatique national de Lyon
  • La faïencerie Théâtre de Creil
  • Grame, Centre national de création musical de Lyon
  • Themaa – Association nationale des Théâtres de Marionnettes et des Arts associés
  • Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines
  • Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs – Programme Diip de l’EnsadLab
  • Université de Bordeaux – Programma Arts Sciences – Equipe LaBRI
  • Université de Bordeaux –SCRIME Studio de Création et de Recherche en Informatique et Musiques Expérimentales
  • Maison des Métallos
  • IRI Centre Pompidou
  • La Brèche à Cherbourg – Pôle national des Arts du Cirque de Normandie
  • Centre des Arts Enghien les Bains – Scène conventionnée écriture numérique
  • Université Paris 1 Panthéon Sorbonne Programme Arts Sciences – Laboratoire Arts et Sciences – CNRS
  • Hexagone Scène Nationale Arts Sciences – Meylan
  • GMEA Centre national de création musicale d’Albi

La TRAS… ou la joyeuse ambition de mettre la science en culture

A l’occasion de la 8e édition de la Biennale Arts Sciences et d’EXPERIMENTA, le salon Arts Sciences et Technologies, les acteurs de la TRAS (la Transversale des réseaux arts sciences) se sont réunis à l’Atelier Arts Sciences de Grenoble le vendredi 9 octobre, afin de pouvoir échanger ensemble sur l’avenir, non pas d’une discipline en expansion, mais plutôt de cet « espace de croisement » que constitue la rencontre Arts Sciences. Un espace qui s’empare progressivement des territoires qui constituent ainsi ce vaste réseau, au moyen duquel se rassemblent les structures culturelles engagées dans le développement des rencontres entre arts et sciences.

Mais de quoi parle-t-on quand on relie arts et sciences ?

Cet espace de croisement répond-t-il seulement à des ambitions technologiques et artistiques qui se croiseraient dans le numérique ?
Quelle est la relation qu’entretient la rencontre entre l’art et la science avec la technologie ?
Ne peut-on penser cette rencontre qu’en termes de médiation pédagogique ou d’innovation ?

Voici les questions qui ont parcouru l’assemblée au cours de la réunion, rythmée par de riches débats sur la définition des contours de la TRAS…

Car la TRAS n’est pas un mouvement artistique mais plutôt le moteur méthodologique et politique de multiples réseaux qui se sont développés à une échelle plus locale : « La TRAS doit finalement être l’expression de la créativité de tous les réseaux locaux », a conclue Antoine Conjard, directeur de l’Hexagone Scène Nationale Arts Sciences.

La TRAS s’inscrit donc dans un écosystème complexe, qu’elle contribue à construire, pour dessiner l’horizon d’un projet collaboratif et créatif qui n’a pas finir de faire parler de lui.