À Jean Zay : de l’opaque à la transparence

Tout se déroule derrière le « ciel blanc ». C’est comme cela qu’ils l’appellent, cet écran fabriqué à partir d’un cadre en bois sur lequel est tendu un grand drap blanc.

C’est tout de suite plus poétique avec des enfants ! Mais un ciel blanc sans soleil ce n’est pas très joyeux. Un rétroprojecteur s’allume au fond de la salle et investit les lieux. L’ombre de petites silhouettes commencent à se dessiner sur le sol, et viennent s’incruster sur le drap tendu. Sans trop même s’en apercevoir, ils démontrent que le corps humain ne laisse pas passer les rayons de la lumière, puisqu’il est « opaque » répondent en chœur les jeunes élèves. La leçon est apprise ! Tandis que l’institutrice pose sur la tête des deux premiers volontaires de jolies couronnes colorées, leurs petits camarades paraissent enchantés. Car à la différence du corps, ces couronnes laissent passées les rayons de la lumière du rétroprojecteur et de jolies formes rouges et bleues sont ainsi dessinées sur l’écran. Mais comment ça marche ? Ce n’est pas de la magie, c’est beaucoup plus simple ! Ces couronnes en gélatine rouge et bleue, sont de fines feuilles plastiques transparentes et colorées, qui une fois placées devant une source de lumière, colorent ses faisceaux. Ces deux notions scientifiques, ces élèves les voient au quotidien mais elles ont beaucoup plus de sens lorsqu’il il s’agit d’un jeu de rôle entre une princesse à couronne rouge et un roi à couronne bleue.

Atelier du 28 mars 2014.

Rédaction : Emmanuelle Bézières & Gina Di Orio

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